Page 20 - Van Que : Still Life / Nature Morte

donnent des indications, et créent un espace the works give preference to the plasticity (line,
pictural rare. La souplesse du pinceau en même
temps que l’assurance du trait, saisit dans un
geste fulgurant ce qu’il y a de fugace, de rare
et de précieux dans l’instant. (Van Qué maîtrise
la calligraphie chinoise et le geste du coup de
pinceau si fréquent dans la peinture japonaise.). Il
n’y a pas de répétition, au sens de multiplication,
mais approfondissement a posteriori. Cette
création dans la rapidité, dans la fulgurance,
engendre une œuvre construite, solidement
structurée. Car pour Van Qué, la composition est
essentielle: son regard possède déjà la structure,
l’œil construit le reste. Van Qué ne procède jamais
par dessin préalable; son pinceau fait voir tous les
constituants. La symphonie des graphismes, des
couleurs et des formes crée le dynamisme de ses
œuvres.
“La poésie du décor naturel” rend bien compte
de l’essentiel de la création de Van Qué. On y
trouve des dessins riches des jeux de lignes,
seule information impérieuse pour l’artiste,
celle que l’œil et le cerveau construisent, après
l’avoir démasquée du réel. La peinture,la forme
la plus achevée de sa création, récuse toujours
l’anecdote pour privilégier les lignes, les formes,
les couleurs. Ses natures mortes, ses scènes de la
vie intérieure, ne présentent pas des lieux ou des
objets rationnels, mais une mise en scène où lieux
et objets ne sont pas indépendants, inanimés,
arrangés, mais intensément, confusément liés.
Les portraits sont peu soucieux de réalisme,
et révèlent une âpre recherche de la densité
expressive, support de joie, de douleur, de détresse.
Les acryliques, à travers la variété des manières,
tentent de saisir l’essentiel. Les aquarelles,
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surface and volume) over the humdrum, trivial
content.
The strong line creates perspective. The sensitivity
of the stroke makes the difference between
the accurate eye and the expert one. The sole
indications come from the splashes of colour in
the delicacy of the tones applied and they create
a pictorial space of rare quality. The smoothness
of the brush together with the assurance of the
stroke seizes in a single dazzling movement all
that is fleeting, rare and precious in the instant.
(VAN QUE is a master in Chinese calligraphy
and of that stroke of the brush which is so present
in Japanese painting.) There is no repetition in
the sense of multiplication but an a posteriori
increase in depth. The creation in all its speed and
dazzlement produces a work which is both expertly
developed and solidly structured. For VAN QUE
composition is essential, his gaze has already taken
in the structure, his eye constructs the remainder.
VAN QUE never starts from a previous sketch,
his brush makes clear all the different elements.
The symphony of the brush-work , the colours and
the forms create the dynamism of his paintings.
“The Poetry of The Natural Decor” gives an
account of the essential of VAN QUE’s creations.
One finds drawings with a rich variety of interplay
with the lines, the only vital information for the
artist, the one which the eye and the mind build
after stripping it away for the real. Painting, the
most accomplished form of his creation always
refuses the trivial in favour of lines, forms,
colours. His still lifes, his scenes of life indoors
do not represent rational places and objects, but
a composition where places and objects are not
independent, inanimate and arranged but things
boUQUEt SEc 
1963 oIL oN cANVAS 40x31½ cM. / 100x81 cM.